Nous sommes deux, nos sacs à dos dans les jambes, le bus est
désert, ce qui n’a pas l’air de gêner le chauffeur. Nous partons et la commence
un tourbillon de personnes qui monte et qui descende, de virages, de collines, de
sacs et d’enfants en plus sur les genoux. Les gens se pressent les uns contre
les autres, pour que d’autres rentrent ! Plus toujours plus. Le nombre de
gens doubles le nombre de places assises. C’est la folie. Après 5 heures de
voyage, enfin une pause pipi et casse-croûte. Mais là encore c’est la course,
vite il faut se dépêcher. Après avoir engloutie
un petit paquet de chips, nous voilà réparties. L’arrivée est difficile, la
montée au village à pied avec deux gros sacs chacune sur le dos est raide. Guest
housse plus que sale, trouvée nous partons nous balader dans le village, mais
surprise par la nuit et les ruelles pas éclairées, nous nous perdons dans cet
enchevêtrement de ruelles étroites et sombres sans le nom de notre guest housse
et sans aucun point de repère pour retrouver notre chemin. Nous n’avons plus qu’à
suivre nos pieds. La fatigue se fait sentir. Il est 18h et tous les shop ferment
les uns après les autres. Nos pieds nous
ramènent finalement chez nous où nous commandons une soupe d’épinard. Après une
vingtaine de minutes celle-ci arrive, les épinards sont mis tel quel dans le
bouillon… pas très appétissant. Le repas terminé, nous montons nous coucher
dans sur notre chambre rustique, au matelas dur, aux couettes qui sentent
mauvais, aux toiles d’araignées et aux murs tapissés de crottes de nez. Fatigués,
nous luttons pour nous endormir persuadé d’être couverte de puces !
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